Accueillir l’angoisse, une solution ?

Cet article invité a été écrit par Stéphanie KOFFI du blog les diamants du bien-être,

Tout d’abord, je tenais à remercier Diane pour m’avoir proposé de rédiger un article pour elle. J’en  suis très honorée.

Accueillir l'angoisse - la méthode

Accueillir l’angoisse – la méthode

Angoisse ou simple anxiété ?

Avant toute chose, j’aimerais redéfinir ce qu’est vraiment l’angoisse avec vous car il serait dommage de la confondre avec de la simple anxiété. Et c’est  une erreur courante alors qu’il  s’agit de 2 choses bien distinctes.

Dans les 2 cas, il s’agit de l’anticipation d’une peur, réelle ou fictive. Seulement l’anxiété définit plus un caractère, un tempérament, avec donc une notion de permanence alors que l’angoisse est beaucoup plus ponctuelle, déstabilisante et intense. Et surtout c’est une réelle maladie accompagnée  de palpitations, augmentation du rythme cardiaque, gêne respiratoire, tremblements, malaises, nausées, vomissements, sueurs, frissons, etc .

Que du bonheur en somme !

L’accueil, une solution ?

L’angoisse se traite le plus souvent par des traitements psychotropes lourds  avec tout ce que ça peut entraîner comme effets secondaires dont l’accoutumance notamment.

Alors si on tentait plutôt l’accueil ? En fonction de l’intensité de la crise, ça peut être plus ou moins efficace mais ça a le mérite d’être une méthode naturelle et sans danger. Et avec la pratique, on peut observer une réelle amélioration des symptômes, voir une disparition des crises en fonction des cas.

Alors, comment fait-on ça ?

Excellente question. J’avoue que ce terme d’accueillir m’a rendu longtemps perplexe jusqu’à ce que j’en saisisse enfin toute la portée il y a quelques mois au détour d’une formation,

La première étape lorsque l’on sent venir la crise est d’abord de se poser. S’asseoir si l’on est debout, se coucher si l’on est assis. Dans la mesure du possible. Rien que ce simple geste peut faire diminuer l’intensité des signes.

Ensuite, il s’agit de s’observer, comme le ferait un bon médecin en se posant les bonnes questions. 

Tout d’abord, sur 1 échelle de 1 à 10, à combien évalueriez-vous la crise ? Il est bon d’avoir un instrument de mesure pour savoir où l’on en est.

Viennent ensuite toute une batterie de questions, comment je me sens, quels sont mes symptômes, où est-ce que j’ai mal ? Est-ce que je transpire ? Que se passe-t-il actuellement dans mon corps ?

Donner de l’attention à chaque symptôme, observez-le sans chercher à le faire disparaître,

L’angoisse est une peur de ce qui pourrait se passer dans l’avenir. Donc le simple fait de s’observer à l’instant T dans le moment présent court-circuite le phénomène. Au lieu de focuser sur vos croyances limitantes et l’histoire que vous créez autour de ça, vous déplacez votre attention autre part,

Pratiquez, pratiquez, pratiquez

Cela dit, c’est comme tout, de la pratique vient la maîtrise. Au début, vous aurez tendance à continuer à vous laisser envahir par vos pensées parasites. Et puis, un peu comme la méditation, petit a petit, vous allez vous apercevoir que vous arrivez de plus en plus à vous concentrer sur votre corps. Et ce qu’on accepte se dissout, ce contre quoi on lutte s’intensifie.

Alors qu’avez-vous à perdre à essayer ?

Je vous laisse nous faire part de vos expériences en commentaire.

Stéphanie KOFFI du blog les diamants du bien-être 

 

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